Gianni Schicchi de Puccini

Gianni Schicchi ? Le plus drôle et le plus féroce des opéras de Puccini !

Outre ses opéras tragiques (La Bohème, Tosca, Madame Butterfly…), Puccini a en effet composé un triptyque dont le troisième volet, intitulé Gianni Schicchi, est un véritable bijou. L’intrigue s’inspire de Dante et met en scène l’amour, la solidarité, mais aussi l’hypocrisie et la cupidité : une famille apprend que son riche aïeul, qui vient de mourir, a légué toute sa fortune à un monastère. Horreur ! Il faut trouver un stratagème, cacher le corps et demander l’aide à un ami de la famille qui jouera le patriarche mourant et modifiera ses dernières volontés… Rien, évidemment, ne se passera comme prévu.

Il y a là de la tendresse, de la farce, une dénonciation enjouée des travers humains, mais aussi une animation scénique irrésistible : Puccini parvient à faire jouer en permanence une dizaine de personnages sur la scène en laissant aussi sa part au lyrisme avec notamment l’air sublime et célébrissime de Lauretta « O mio babbino caro », l’un des plus beaux du répertoire.

La Co[opéra]tive propose ici une version pour deux pianos de l’opéra, avec une équipe de chanteurs soudée par la mise en scène de Benoît Lambert. Une mécanique de précision !Une comédie grinçante, lyrique, irrésistible.

Après le spectacle dans la Rotonde, un verre de spumante et petits fours !

Théâtre Impérial Compiègne